Ces dernières décennies, les modes de consommation et de production ont été bouleversés, avec l’apparition de la fast fashion. Peu à peu, nous en sommes arrivés à un renouvellement des collections de manière intensive et massive pouvant atteindre jusqu’à 36 collections par an.
Résultat : près de 100 milliards de vêtements voient le jour chaque année.
Accompagnés généralement de prix relativement bas, tous les facteurs semblent donc être réunis pour pousser à la surconsommation. Au-delà du prix affiché sur les étiquettes de ces vêtements, se cachent d’autres coûts. On pense notamment au coût environnemental lié à la surproduction ou encore un mode de production peu éthique.
En premier lieu, l’impact carbone de ce que l’on porte est juste énorme. Chaque année près d’1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre seraient émises par l’industrie du textile.* Cela représente environ 2 % des émissions globales de gaz à effet de serre. Pour vous donner une idée, c’est plus que l’impact carbone des vols internationaux et du trafic maritime réunis.
Outre ces émissions de gaz à effet de serre, la fast fashion participe activement à l’épuisement des ressources en eau. En effet, 4% de l’eau potable dans le monde est utilisée pour produire des vêtements. Cela n’a rien de surprenant quand on sait qu’il faut en moyenne 9 000 litres d’eau pour produire un seul jean. Cependant, la culture intensive du coton et autres matières produites à partir de pétrole comme le nylon, polyester ou encore l’élasthanne y jouent elles aussi un rôle.