Marketplaces en 2026 : ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne plus

Marketplace 2026 : les bonnes pratiques
Le débat sur la pertinence des marketplaces est clos. Avec 87% des consommateurs qui préfèrent désormais réaliser leurs achats sur ces plateformes, selon l’étude Delivery Compass 2025 de Sendcloud, elles ne sont plus une tendance, elles sont le centre de gravité du e-commerce. Mais ce triomphe cache une transformation profonde. L’ère de la domination par la taille, le « tout, tout de suite » indifférencié, arrive à sa fin. En 2026, lancer une marketplace ne suffira plus. La simple mise en relation est une commodité. Le succès se jouera sur la spécialisation, l’expérience et la création de valeur ajoutée à chaque étape. Chez Origami Marketplace, nous construisons les plateformes de demain. Avec nos partenaires, comme les experts en logistique de Sendcloud, nous avons identifié les 5 pivots qui détermineront qui performera et qui déclinera en 2026.

Les typologies de marketplaces

Ce qui fonctionne en 2026 : la spécialisation et la niche.

Les marketplaces qui performent sont verticales et communautaires. Qu’il s’agisse de B2B industriel, de produits éco-responsables, de seconde main ou de services, le succès réside dans une proposition de valeur pointue. Les clients ne viennent plus seulement pour un produit, mais pour une expertise et une sélection qu’ils ne trouvent pas ailleurs.

Ce qui ne fonctionne plus : être généraliste pour dominer.

Les géants (Amazon, Alibaba, etc.) ont éduqué le marché et crée des standards, mais ils ont aussi créé une lassitude. Les consommateurs recherchent désormais de l’expertise, de la curation et du sens.

2. Les nouvelles fonctionnalités “must-have”

Ce qui est nécessaire pour se démarquer en 2026 : l’innovation comme « must-have ». Pour se démarquer, l’opérateur de marketplace doit investir dans des technologies qui améliorent l’expérience d’achat et de vente :
  • L’IA à tous les étages : l’IA n’est plus un gadget. Elle est cruciale pour la personnalisation des recommandations, l’optimisation des fiches produits (via l’IA générative) et la détection de la fraude.
  • Le commerce conversationnel : l’achat doit s’intégrer là où le client se trouve (réseaux sociaux, messageries). L’expérience doit être fluide, « in-app », sans friction.
Ce qui n’est plus suffisant : les fonctionnalités de base. Un moteur de recherche et un panier d’achat unifié ? C’est le minimum vital, pas un avantage concurrentiel.

Prêt à transformer votre idée en réalité ?

Pour vous aider à développer la meilleure plateforme possible, nous avons rassemblé toutes les fonctionnalités, questions techniques dans deux documents :

Télécharger notre cahier des charges 🗒

Parfait pour les projets de petite ou moyenne envergure sans processus d’achat formel. Il vous aidera à définir efficacement vos exigences et à rationaliser votre processus de sélection.

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Idéal pour les projets de place de marché plus grands et complexes, disposant d’un service d’achat formel ou de politiques d’approvisionnement avancées.

3. L’omnicanalité

Ce qui marche en 2026 : l’omnicanalité et l’écosystème. La marketplace de 2026 est le chef d’orchestre d’un écosystème complet. Les frontières entre online et offline s’effacent. Cela implique :
  • Le « phygital » : une intégration parfaite des stocks entre le site et les magasins physiques (Click & Collect, e-réservation).
  • Les services additionnels : la marketplace n’est plus un lieu de transaction, mais un partenaire. Elle propose du financement, des assurances, des services de montage ou de formation, créant de nouvelles sources de revenus et fidélisant acheteurs et vendeurs.
Ce qui ne fonctionne plus : la marketplace « silo ». Penser sa marketplace comme un simple canal de vente, isolé du reste du commerce est une erreur stratégique.

4. La logistique

Ce que les clients attendent en 2026 : des livraisons flexibles, adaptées aux préférences locales. Il n’existe pas de transporteur unique qui convienne à tous. Si l’on observe l’Europe dans son ensemble, les préférences en matière de livraison varient énormément d’un pays à l’autre, et ces différences ne font qu’augmenter à mesure que les consommateurs souhaitent avoir davantage de contrôle sur le moment et la manière dont ils reçoivent leurs colis.

La match France vs Belgique : une livraison à domicile ou en relais ?

En Belgique, la livraison standard à domicile reste la plus populaire : 63,1% des acheteurs en ligne la choisissent. Ils apprécient le confort de recevoir leurs colis directement chez eux et sont moins enclins à se rendre dans des points de retrait. De l’autre côté de la frontière, en France, la situation est tout autre. La livraison hors domicile représente 46,8% des choix, avec les lockers qui gagnent du terrain (22,1 %). En fin de compte, il s’agit avant tout d’être suffisamment flexible pour répondre aux attentes des consommateurs.

Une livraison rapide, mais quels sont les délais ?

Il est également tentant de penser que tous les consommateurs souhaitent recevoir leurs colis « le plus rapidement possible ». Mais la rapidité est un concept local. En Belgique, les acheteurs se satisfont d’un délai de 2 à 3 jours, alors qu’en France, un délai de 4 à 5 jours est tout à fait acceptable. Le moment idéal de la journée pour la livraison varie également : les Belges préfèrent les livraisons en fin de matinée (entre 10 h et midi), quand les consommateurs français apprécient les livraisons en soirée (entre 18 et 20 h). Ces nuances sont importantes, car elles définissent ce que signifie une excellente expérience de livraison pour chaque client. La livraison étant un facteur de fidélisation clé, les marketplaces doivent utiliser un réseau de transporteurs diversifié (postal, express, …) pour satisfaire tous les besoins des clients.

Une expertise locale à l’échelle de la marketplace.

En combinant plusieurs modes de livraison, comme la livraison à domicile, les points de retrait, les lockers, ainsi que des options flexibles telles que la livraison en soirée ou le jour même, les marketplaces peuvent proposer à chaque client le mode de livraison qui lui convient le mieux. Cela permet non seulement d’obtenir de meilleurs avis, mais aussi d’augmenter les conversions, de renforcer la satisfaction et de fidéliser les consommateurs à la marque. Avec Sendcloud, les marketplaces ont instantanément accès à plus de 160 transporteurs et à plus de 9 000 modes d’expédition.

« Les consommateurs européens n'ont pas la même conception de la livraison. Chaque marché a ses propres attentes, les marketplaces qui respectent ces différences gagnent la fidélité des clients. En vous connectant à un réseau diversifié de transporteurs, vous pouvez offrir à chaque client une expérience de livraison adaptée, en toutes circonstances. »

Rob van den Heuvel, CEO & Co-founder de Sendcloud

Rob van den Heuvel, CEO & Co-founder de Sendcloud

5. Les vendeurs

Il ne suffit pas de considérer les vendeurs comme de simples « fournisseurs de catalogue » et leur imposer des commissions élevées pour des outils médiocres est la recette de l’échec. Ce qui les attire en 2026 : une « seller experience » premium. La vraie bataille pour une marketplace n’est pas celle des clients, c’est celle des vendeurs. Sans les meilleurs vendeurs, vous n’aurez pas la meilleure offre. Pour les attirer et les retenir, il faut leur offrir une plateforme performante et des conditions de vente intéressantes. C’est la raison d’être de notre solution Origami Marketplace : nous fournissons une solutions optimisée conçue pour les vendeurs. Mais avant même de gérer leur activité, les vendeurs doivent être recrutés. C’est souvent un processus long et coûteux. Pour y répondre, nous avons développé des outils comme Origami Link, notre module spécifiquement conçu pour rationaliser et accélérer l’acquisition de nouveaux vendeurs.

« Le défi numéro un d'un opérateur de marketplace n'est pas technique, il est commercial : comment recruter les bons vendeurs, rapidement ? Une marketplace sans vendeurs est une coquille vide. Le vrai time-to-market, ce n'est pas seulement le temps de lancer la plateforme, c'est le temps qu'il faut pour la peupler d'une offre attractive. Nous avons lancé Origami Link pour industrialiser cette phase critique en transformant ce qui était un goulot d'étranglement manuel et coûteux en un puissant levier de croissance, permettant à nos clients de résoudre l'équation de 'l'œuf et de la poule' bien plus vite que leurs concurrents. »

Julien Bruitte

Julien Bruitte

Une fois intégrés, la clé est de donner aux vendeurs l’autonomie nécessaire pour gérer leur catalogue, leurs commandes et leurs finances sans friction. Si vos vendeurs réussissent, votre marketplace réussit.

Conclusion

L’avenir des marketplaces en 2026 est brillant, mais il appartient aux constructeurs d’écosystèmes. Le succès ne viendra pas de la domination par la masse, mais de la pertinence de la niche, de la fluidité de la technologie, de l’excellence de la logistique et, surtout, de la qualité de l’accompagnement offert aux vendeurs.

Vous souhaitez développer votre idée ?

Discutons-en. Notre expertise ne se limite pas à l’outil. Nous vous aidons à structurer votre projet avec la bonne méthode pour garantir son succès.