Marketplace : quel cadre juridique ? Guide complet ⚖️

Marketplace et cadre juridique - Guide complet

La création et la gestion d’une marketplace ne se fait pas sans un cadre juridique bien défi. Ce guide en 12 grands points a été conçu pour accompagner les futurs opérateurs dans la mise en place d’une place de marché. Il aborde de manière exhaustive les aspects juridiques, contractuels, financiers et opérationnels à prendre en compte dès la conception du projet. Vous y trouverez des explications détaillées sur le choix du modèle économique, la documentation nécessaire, la gestion des paiements et des flux financiers, la logistique, ainsi que les obligations en matière de protection des données et de transparence vis-à-vis des utilisateurs. 

Cet article rassemble des informations susceptibles d’évoluer dans le temps cadre juridique d’une marketplace. Si vous avez des questions ou besoin d’éclaircissements sur cadre juridique d’une marketplace, notre équipe d’experts est à votre écoute pour vous accompagner.

Les 12 points essentiels pour sécuriser juridiquement votre marketplace :

1. Comprendre le fonctionnement d’une marketplace
A) Définition et rôle des acteurs (opérateur, vendeur, acheteur)
B) Modèles économiques : pure players, hybrides, horizontales vs verticales
C) Modes d’échanges : B2C, C2C, B2B

2. Le cadre juridique d’une marketplace
A) Un environnement légal complexe et dynamique
B) Principales références légales et réglementaires
C) L’approche « Legal by Design »

3. Schéma contractuel et documentation juridique
A) Multiplicité des relations contractuelles
B) Documents essentiels

4. Rôle et responsabilités de l’opérateur
A) Limiter l’intervention pour maîtriser les risques
B) Distinction entre hébergeur et éditeur de contenus
C) Obligations vis-à-vis des vendeurs

5. Choix du statut juridique de la marketplace
A) Courtier, commissionnaire à la vente, mandataire ou agent commercial
B) Critères de choix et conséquences sur les responsabilités

6. Identification du public et des utilisateurs

7. Gestion des paiements et des flux financiers
A) Options pour la gestion des paiements (agrément, externalisation, exemption)
B) Principes de transparence et de séparation des flux financiers

8. Logistique et gestion des ventes
A) Organisation logistique : responsabilité des vendeurs ou intégration de services logistiques
B) Cas spécifiques du transport

9. Protection des données personnelles et conformité RGPD
A) Respect du RGPD : transparence, sécurité, registre des traitements
B) Élaboration d’une politique de confidentialité complète

10. Mentions légales, CGU et CGV
A) Informations légales obligatoires (identité, coordonnées, hébergement)
B) Rédaction claire et complète des CGU/CGV et obligations précontractuelles

11. Respecter les obligations fiscales et sociales

12. Obligations vis-à-vis des acheteurs et des vendeurs
A) Pour les acheteurs
B) Pour les vendeurs 

1. Comprendre le fonctionnement d'une marketplace

A) Définition et rôle

Une marketplace est une plateforme d’intermédiation commerciale dont le principal objectif est de mettre en relation des vendeurs et des acheteurs. Concrètement, cette structure repose sur trois acteurs essentiels :

  • L’opérateur qui gère, anime et contrôle le bon fonctionnement de la plateforme.
  • Le vendeur qui propose des produits ou services.
  • L’acheteur qui recherche et acquiert ces produits ou services.

Cette organisation tripartite permet d’optimiser la visibilité des offres et de diversifier les échanges, en créant un espace numérique où chaque partie trouve son intérêt.

B) Modèles économiques : pure players, hybrides, horizontales vs verticales

Les marketplaces ne se limitent pas à un seul modèle économique. Certaines plateformes, appelées pure players, se consacrent exclusivement à la vente de produits de vendeurs tiers, comme eBay ou Rakuten. D’autres, dites hybrides, combinent la vente de leurs propres produits avec ceux de partenaires externes, à l’instar d’Amazon. En outre, on distingue les marketplaces horizontales, qui proposent une large gamme de produits ou services, et les marketplaces verticales, qui se concentrent sur un secteur spécifique ou un type de produit précis. Cette diversité de modèles permet à chaque entrepreneur d’adapter sa plateforme en fonction de son marché cible.

C) Modes d’échanges B2C, C2C ou B2B 

Selon la nature des transactions, les échanges sur une marketplace peuvent se décliner en différents formats :

  • B2C (business-to-consumer), où des professionnels vendent directement aux consommateurs,
  • C2C (consumer-to-consumer), favorisant les échanges entre particuliers (comme sur LeBonCoin ou Vinted),
  • B2B (business-to-business), dédiés aux transactions entre professionnels, ce qui est le cas sur des plateformes comme Alibaba.

Cette classification est importante car elle influence directement le cadre juridique et réglementaire applicable et la manière dont la documentation contractuelle doit être rédigée.

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2. Le cadre juridique d'une marketplace

A) Un environnement légal complexe et dynamique

Les marketplaces opèrent dans un environnement juridique particulièrement dense et en constante évolution. La diversité des modèles économiques et des secteurs couverts entraîne l’application d’un nombre important de règles spécifiques. Cette complexité est renforcée par le fait que la plateforme agit en tant qu’intermédiaire dans des transactions commerciales, ce qui implique de respecter à la fois le droit de la consommation, le droit commercial et les diverses réglementations européennes.

B) Principales références légales

Parmi les textes essentiels au cadre juridique d’une marketplace, on retrouve le Code de la consommation, et plus précisément l’article L.111-7, I, qui définit le rôle des « opérateurs de plateforme en ligne » et précise la distinction entre le classement de contenus et la mise en relation en vue de conclure un contrat. Les règlements européens, tels que le règlement Platform-to-Business (P2B) entré en vigueur le 12 juillet 2020, imposent des règles strictes sur la transparence des pratiques, la suspension et la résiliation des comptes vendeurs, et la protection des données personnelles. 

De plus, des lois comme le Digital Services Act (DSA) et le Digital Markets Act (DMA) viennent renforcer ces exigences en matière de transparence et de concurrence équitable. La Directive PSD2, encadrée par l’ACPR, régit quant à elle la gestion des paiements, assurant la sécurité des transactions et la lutte contre la fraude. 

Enfin, la LCEN (Loi pour la Confiance dans l’Économie Numérique) oblige les opérateurs à afficher des mentions légales complètes et à fournir des informations claires aux utilisateurs. La recommandation n°23-01 du 7 décembre 2023 apporte également des précisions sur la protection des consommateurs en encadrant les clauses abusives dans les contrats.

C) L’approche « Legal by Design »

Pour éviter des ajustements coûteux après le lancement, il est crucial d’intégrer dès la conception toutes ces exigences légales. L’approche « Legal by design » consiste à penser le projet en tenant compte de l’ensemble des obligations réglementaires, ce qui permet de garantir la conformité de la plateforme sur le long terme et d’anticiper les évolutions législatives.

3. Schéma contractuel et documentation juridique

A) Multiplicité des relations contractuelles

Le fonctionnement du cadre juridique d’une marketplace repose sur plusieurs niveaux de relations contractuelles. Il ne s’agit pas seulement d’un contrat entre l’opérateur et un utilisateur (vendeur ou acheteur), mais de multiples interactions qui doivent être formalisées.

  • Entre l’opérateur et les vendeurs, des contrats précisent les modalités de mise en relation, les critères de référencement, et les obligations réciproques.
  • Entre l’opérateur et les acheteurs, des conditions d’accès et d’utilisation régissent l’expérience utilisateur.
  • Entre les vendeurs et les acheteurs, la plateforme sert d’intermédiaire pour les transactions commerciales et doit garantir que chaque contrat respecte les obligations légales applicables.

B) Documents essentiels

Pour sécuriser ces interactions, il est indispensable de mettre en place un ensemble complet de documents juridiques :

  • Conditions Générales d’Utilisation (CGU) qui décrivent le fonctionnement général de la plateforme et les droits et obligations de chaque utilisateur.
  • Conditions Générales de Vente (CGV), particulièrement importantes lorsque des transactions commerciales sont réalisées, précisant les informations précontractuelles (prix, caractéristiques, délais de livraison, garanties, etc.).
  • Conditions Générales de Service, qui détaillent les services fournis par l’opérateur et les obligations réciproques entre les parties.
  • Mentions Légales, comprenant notamment l’identité de l’éditeur, les coordonnées, et les informations sur le prestataire d’hébergement.
  • Politique de Confidentialité, qui explique en détail comment les données personnelles sont collectées, utilisées, conservées et partagées, afin de garantir la conformité au RGPD.
  • Contrats avec les Prestataires, tels que ceux pour la gestion des paiements ou de la logistique, afin de clarifier les responsabilités et les obligations de chacun.

4. Rôle et responsabilités de l’opérateur

A) Limiter l’intervention pour maîtriser les risques

L’opérateur doit adopter une posture d’intermédiaire technique et limiter son intervention dans la conclusion des transactions pour éviter d’engager sa responsabilité de manière excessive. Une implication trop poussée peut entraîner des risques de requalification des contrats, voire une responsabilité contractuelle similaire à celle d’un employeur. Il est donc préférable de se concentrer sur la mise à disposition d’un espace de mise en relation fiable et sécurisé.

B) Distinction entre hébergeur et éditeur de contenus

Il est essentiel de clarifier le rôle de l’opérateur :

  • En tant qu’hébergeur de contenus, l’opérateur se contente de fournir un espace technique sans intervenir dans la gestion des offres publiées par les vendeurs, ce qui limite sa responsabilité.
  • En tant qu’éditeur de contenus, l’opérateur intervient activement dans le contrôle et la validation des offres, ce qui accroît sa responsabilité juridique.
    Cette distinction impacte directement le niveau d’engagement et les obligations légales auxquelles l’opérateur sera soumis.

C) Obligations vis-à-vis des vendeurs

L’opérateur doit instaurer un climat de confiance en respectant des principes de transparence et de loyauté. Ainsi, il doit :

  • Expliquer clairement les critères de référencement et de classement des offres.
  • Justifier toute décision de suspension, de restriction ou de résiliation d’un compte vendeur.
  • Mettre en place une procédure de recours interne qui permette aux vendeurs de contester les décisions prises.

5. Choix du statut juridique de la marketplace

A) Courtier, commissionnaire à la vente, mandataire ou agent commercial

Le statut juridique de la marketplace est déterminant pour définir les responsabilités et les obligations de l’opérateur. Plusieurs options s’offrent à lui, telles que :

  • Courtier : Agissant uniquement en tant qu’intermédiaire sans conclure de contrat de vente.
  • Commissionnaire à la vente : Intervenant de manière plus active dans la transaction.
  • Mandataire ou agent Commercial : Endossant un rôle de représentation avec des responsabilités plus étendues.

B) Critères de choix et conséquences sur les responsabilités

Le choix du statut doit être basé sur le niveau d’intervention souhaité dans les transactions, le risque que l’opérateur est prêt à assumer et l’impact sur les relations contractuelles. Chaque statut entraîne des obligations spécifiques qui doivent être intégrées dans le schéma contractuel.

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6. Identification du public et des utilisateurs

Il est primordial de déterminer avec précision à qui s’adresse la marketplace. Est-elle destinée aux consommateurs (B2C et C2C) ou aux professionnels (B2B) ? Ou bien s’agit-il d’une plateforme mixte ?

  • Pour les consommateurs, la réglementation impose des obligations renforcées en matière d’information précontractuelle et de protection, notamment via le Code de la consommation.
  • Pour les professionnels, le cadre applicable relève plutôt du Code de commerce, avec des exigences adaptées aux échanges entre entreprises.

Cette identification conditionne la rédaction des documents contractuels et la mise en place des mesures de protection nécessaires.

7. Gestion des paiements et des flux financiers

A) Options pour la gestion des paiements (agrément, externalisation, exemption)

La gestion des paiements sur une marketplace doit être conforme à la Directive PSD2, qui impose de sécuriser les transactions et de prévenir la fraude. Pour cela, l’opérateur dispose de plusieurs options :

  1. Devenir un établissement de paiement agréé, ce qui nécessite de satisfaire à des exigences réglementaires strictes et de gérer directement les flux financiers.
  2. Externaliser la gestion des paiements auprès d’un prestataire de services de paiement (PSP) agréé par l’ACPR, une solution souvent préférée pour limiter les risques.
  3. Demander une exemption pour une activité limitée, permettant ainsi de proposer un service de paiement sans passer par un agrément complet.

B) Principes de transparence et de séparation des flux financiers

Il est fondamental que la marketplace n’encaisse pas directement les paiements destinés aux vendeurs. Une séparation claire des flux financiers garantit la transparence et limite les risques financiers et juridiques pour l’opérateur.

8. Logistique et gestion des ventes

A) Organisation logistique : responsabilité des vendeurs ou intégration de services logistiques

La question de la logistique est cruciale dans la gestion d’une marketplace. Il faut déterminer qui prend en charge la gestion des stocks, les livraisons et les retours :

  • Dans une marketplace en intermédiation pure, ce sont les vendeurs qui gèrent ces aspects de manière autonome.
  • Dans une marketplace intégrée, l’opérateur peut offrir des services logistiques additionnels, ce qui implique la mise en place de procédures spécifiques et le respect de démarches administratives particulières.

B) Cas spécifiques du transport

Pour le transport des marchandises, il convient de distinguer deux modèles :

  • La bourse de fret, où la plateforme se contente de mettre en relation des prestataires de transport et des clients, sans intervenir dans le choix du transporteur ni influencer les conditions de service.
  • L’opérateur de service numérique de transport, où l’opérateur exerce un rôle actif dans le choix du transporteur et la définition des conditions, ce qui engage des obligations supplémentaires et une responsabilité accrue.

9. Protection des données personnelles et conformité RGPD

A) Respect du RGPD : transparence, sécurité, registre des traitements

La collecte et le traitement des données personnelles doivent se faire dans le strict respect du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD). Cela implique notamment :

  • Transparence : Informer les utilisateurs sur la nature des données collectées, leur finalité, et la durée de conservation.
  • Sécurité : Mettre en œuvre des mesures techniques et organisationnelles robustes dès la conception de la plateforme pour protéger les données.
  • Registre des Traitements : Tenir un registre détaillé qui recense toutes les opérations de traitement.
  • Respect des droits des utilisateurs : Garantir aux utilisateurs la possibilité d’accéder, de porter leurs données ou de demander leur suppression, et obtenir leur consentement explicite pour toute utilisation commerciale.

B) Élaboration d’une politique de confidentialité complète

La rédaction d’une politique de confidentialité détaillée est indispensable. Elle doit expliquer précisément :

  • Quels types de données sont collectés.
  • Les finalités de chaque traitement.
  • La durée de conservation et les modalités de partage éventuel avec des tiers.
  • Les droits des utilisateurs et les moyens de les exercer.

10. Mentions légales, CGU et CGV

A) Informations légales obligatoires (identité, coordonnées, hébergement)

Conformément à la LCEN et aux autres obligations légales, la marketplace doit afficher de manière visible toutes les informations requises, telles que :

  • Le nom du directeur de publication.
  • Les coordonnées complètes (adresse, numéro de téléphone, e-mail).
  • Les informations sur le prestataire d’hébergement.

B) Rédaction claire et complète des CGU/CGV et obligations précontractuelles

Les Conditions Générales d’Utilisation (CGU) et les Conditions Générales de Vente (CGV) doivent être rédigées de manière claire et exhaustive pour :

  • Expliquer le fonctionnement global de la plateforme.
  • Détaillez les modalités d’accès, les règles de classement, et les critères de référencement des offres.
  • Préciser les commissions prélevées et fournir toutes les informations précontractuelles nécessaires aux consommateurs (caractéristiques des produits, prix, délais, garanties, droit de rétractation, etc.).

11. Respecter les obligations fiscales et sociales

L’opérateur doit informer les vendeurs sur les différents régimes fiscaux applicables aux transactions réalisées sur la marketplace. Il est également important de mettre en place des mécanismes de suivi et de récapitulation des transactions afin de fournir un décompte annuel détaillé, facilitant ainsi le respect des obligations fiscales et sociales.

Ne négligez pas cet aspect stratégique. Un cadre juridique solide réduit les risques et instaure un climat de confiance tant pour les vendeurs que pour les acheteurs. De plus, faites appel à l'expertise de l'équipe chargée du développement de votre marketplace, qui saura vous accompagner et vous informer des dernières évolutions réglementaires.

Alexandre Duquenoy

Alexandre Duquenoy

12. Obligations vis-à-vis des acheteurs et des vendeurs

A) Pour les clients

Il est essentiel de garantir aux acheteurs une information claire et transparente sur l’ensemble des modalités de fonctionnement de la plateforme. Cela inclut :

  • Une explication détaillée des critères de classement et de référencement des offres.
  • La mention explicite de l’existence de liens financiers susceptibles d’influencer ces critères.
  • Une indication sur la nature du vendeur (professionnel ou particulier), afin d’assurer une protection renforcée pour le consommateur.

B) Pour les vendeurs

Les obligations vis-à-vis des vendeurs consistent à instaurer un climat de confiance par la transparence et l’équité. L’opérateur doit ainsi :

  • Mettre en place des règles de classement transparentes.
  • Justifier toute décision de suspension, de restriction ou de résiliation de compte.
  • Fournir une procédure de recours interne qui permette aux vendeurs de contester les décisions prises.

Créer et gérer une marketplace est un projet ambitieux qui nécessite de prendre en compte un large éventail d’enjeux juridiques, contractuels, financiers et opérationnels. 

En intégrant dès le départ une approche « Legal by design », vous vous assurez de construire une place de marché robuste, conforme aux exigences réglementaires et capable de s’adapter aux évolutions législatives futures. 

N’oubliez pas que l’accompagnement par un avocat spécialisé est fortement recommandé pour adapter ces principes aux spécificités de votre projet et garantir ainsi une gestion pérenne et sécurisée de votre marketplace. En suivant ces recommandations, vous serez mieux préparé pour relever les défis et tirer parti des opportunités qu’offre le monde des marketplaces.

Les 12 points à cocher pour réussir le cadre juridique de votre marketplace :

  1. Saisissez le rôle de chacun (opérateur, vendeur, acheteur) et découvrez les différents modèles économiques.
  2. Maîtrisez l’environnement légal, identifiez les textes clés et adoptez l’approche « Legal by Design ».
  3. Organisez efficacement les relations contractuelles et constituez une documentation juridique solide.
  4. Délimitez votre intervention pour limiter les risques et garantir une gestion transparente.
  5. Évaluez vos options (courtier, commissionnaire, mandataire, agent commercial) en fonction de votre modèle.
  6. Identifiez précisément vos utilisateurs (B2C, B2B ou C2C) pour adapter vos obligations et communications.
  7. Assurez la transparence des flux financiers et la conformité des transactions selon les normes en vigueur.
  8. Organisez le suivi des transactions et la distribution pour un fonctionnement fluide de votre plateforme.
  9. Mettez en place des mesures robustes pour respecter le RGPD et sécuriser les informations de vos utilisateurs.
  10. Fournissez des documents explicites et complets pour instaurer un climat de confiance.
  11. Intégrez les normes et régulations pour éviter les risques et assurer la pérennité de votre projet.
  12. Assurez une information transparente et équitable tant pour les acheteurs que pour les vendeurs.

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